Test et avis Catherine

La ravissante Catherine me faisait de l’œil depuis un moment, et j’ai profité de la promo sur le PSN+ pour me laisser envoûter par ses charmes (gratuit en ce moment). Oui, mieux vaut tard que jamais! Catherine, c’est qui, c’est quoi ??? Et bien Catherine, c’est bizarre ! :p Plus sérieusement, c’est ni plus ni moins un puzzle game déguisé en histoire d’amour romancée, dont vous êtes le héros tourmenté pris au piège entre sa future femme et sa ravissante maîtresse !

Et oui! Rien que pour ça, chapeau bas à Deep Silver, qui a réussi à nous sortir un jeu vidéo sur le thème de la fidélité et de l’adultère !

L’univers du jeu – Graphismes & Son :

Côté choix artistique, c’est tout aussi perché que l’idée initiale ! On retrouve un style graphique très proche des mangas lors des phases animés. Et je vous laisse juger par vous même de la patte graphique avec les images tirées du jeu 😉 On peut quasiment dire que le jeu est totalement composé en 2 parties, le jour/la nuit, le passif/l’actif, l’amour/la tromperie, la vérité/le mensonge, le bien/le mal. Et on retrouve bien cette bi-valence dans les graphismes. Car la journée, on est plus spectateur du jeu en assistant aux cinématiques, et faire 2-3 discussions dans le bar. Et la nuit, on devient actif puisque nous plongeons dans les cauchemars tourmenté du héros, alias Vincent.

Et dans les cauchemars, c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres!  C’est très sombre, voir diabolique et l’ambiance sonore n’arrange rien ! Vos ennemis sont ni plus ni moins des humains en forme de moutons ! Les boss font quand à eux la taille d’un immeuble et sont juste machiavéliques dans leur design. On passe de la mariée maudite et enragée, au bébé ensanglanté qui hurle à la mort avec des tronçonneuses dans les yeux et la bouche !  Vous rajoutez à tout ça l’ambiance sonore, des cris, des rires enregistrés par les succubes de satan eux même, et des bruits de cloches pour appuyer l’effet morbides.  Le tout est vraiment bien réalisé et amène un certain stress dans le gameplay.

Le gameplay :

Le gameplay est lui aussi composé de 2 façons. La journée, vous manipulez très peut Vincent, vous le dirigez dans le bar, vous buvez quelques verres (avec des anecdotes WTF dès que vous terminez votre verre), vous discutez, vous répondez aux sms et point bar. La nuit… les cauchemars… c’est là que le puzzle game commence. En gros, vous avez une montagne de cubes devant vous, et vous devez l’escalader le plus rapidement possible, car le sol s’écroule en dessous de vous, ou vous avez tout simplement un boss qui est à vos trousses, et qui n’a qu’une envie : vous embrocher! Les niveaux sont forcément à difficulté croissante, et dans certain niveau l’erreur n’est pas permise ou c’est le game over direct avec un nombre de « Continue » limité. Le tout fait que certaines épreuves sont stressantes, et à en jeter la manette parfois !

En résumé :

Avec l’équation de départ suivante : une histoire d’amour et des cubes à bouger, Deep Silver partait quand même de loin ! Mais le côté attachant du personnage qui s’enfonce dans la merde jusqu’au cou, le côté voyeur et l’ambiance machiavélique du jeu font du tout un jeu cohérent et plutôt innovant. Si vous avez entre 8 et 10 heures devant vous, et que vous aimez quand même vous cassez la tête sur des puzzle games stressants, et bien c’est pour vous ! 😀

Les + :

• L’univers graphique 😉
• Les puzzle games
• L’ambiance générale qui se dégage du jeu
• L’humour bien perché

Les – :

• Ca reste quand même un jeu où faut pousser des cubes ^^

Ma note :