Test Blair Witch prêt à prendre votre caméscope avec vous ?

Je suis un joueur qui aime les survivals horror et j’adore me sentir imprégné de l’ambiance, jouer l’obscurité totale avec un casque sur les oreilles pour bien m’isoler de tout et de tous. C’est donc tout content que j’ai lancé Blair Witch sur ma PS4. Comme tout cinéphile qui se respecte et qui a donc vu le film du même nom, j’attendais de ce jeu le même univers et surtout la même ambiance à nous glacer le sang et nous faire sursauter à chaque coin d’arbre. Le plus dur pour un jeu tiré d’un film est de retranscrire toutes ces sensations. C’est donc avec quelques inquiétudes que j’ai commencé à jouer.

Synopsis

Blair Witch commence son histoire deux ans après la disparition des trois étudiants en cinématographie du premier film. Nous allons incarner Ellis un policier à la retraite (?) qui va venir aider la police et les habitants de la ville voisine à retrouver Peter, un jeune garçon disparut aux abords de la forêt de Black hills.

Ambiance

Il n’y a pas de perte de temps dans Blair Witch, dès le début dans la voiture qui amène Ellis dans la forêt de Black hills une communication téléphonique avec sa femme nous pose le cadre psychologique de l’ancien policier. Comme tout bon héros il a ses démons. Mais les soucis sur l’ambiance du jeu arrive après une fois arrivé sur zone. Je m’explique. Cela met du temps à se mettre en place, je ne parle pas du fait de se sentir vite perdu dans la forêt car là c’est de suite, mais de l’ambiance pesante qui est longue à se faire sentir. Je dirai bien deux bonnes heures avant de ressentir une certaine oppression. C’est assez long à venir quand on sait que le jeu se fait en sept-huit heures si vous comprenez vite l’utilisation du caméscope. C’est dommage pour un jeu qui se veut stressant. On a donc du mal à entrer dedans.

C’est comment ?

Malgré le fait que Blair Witch est assez long pour nous mettre dans l’ambiance et l’univers que l’on a connu au cinéma il reste dans l’ensemble un jeu qui vous fera réfléchir et vous donnera l’impression de tourner en rond et cela souvent. Pour ça c’est très réussi. Graphiquement on est loin de la grosse claque cela reste propre, mais certaines collisions sont parfois improbables et pas du tout logique. Une brindille va vous empêcher de passer, mais un tronc d’arbre vous passerez à travers. A côté de ça on se sent vraiment dans Blair Witch avec cet univers si particulier et la forêt totalement hantée. L’alternative entre les déplacements entre les couloirs très dirigistes et cette sensation de liberté dans certains passages amène une certaine dynamique et une approche agréable.

Un super duo

Pour affronter la forêt de Black hills, Ellis sera accompagné de son fidèle ami Bullet son chien qu’il avait quand il était policier. Il sera d’une aide souvent pertinente grace à son flair. Il vous obéira, mais ne vous trouvera pas forcément toujours ce que vous avez besoin. Ellis en aura aussi besoin pour garder son équilibre mental et ne pas s’évanouir de stress. Il faudra faire très attention à ses réactions et attitudes. Ses aboiements vous guiderons régulièrement vers les bonnes destinations et surtout directions. Il faudra gérer votre lien entre vous par des caresses, des friandises et autres réprimandes. Il est aussi agréable de ne pas être seul pour affronter les monstres qui grouillent dans ces bois.

Conclusion

Après des débuts qui m’ont laissé dubitatif, je dois avouer que j’ai été malgré moi entraîné par Blair Witch et son univers prenant. Jouer dans le noir avec un casque sur les oreilles rajoutent une ambiance pesante qui ne nous donne pas envie de lâcher la manette. Il est dommage que sa réalisation semble parfois limitée et que certaines collisions sont surprenantes, mais dans l’ensemble on s’y sent bien et c’est bien ce qui compte.

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