La parole est à vous : Test du jeu Knack par @doofy_60

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Dans ce dossier consacré à vous, cette semaine nous recevons Doofy_60 qui à déjà participé à un podcast et qui aujourd’hui revient pour donner son avis sur le jeu Knack, un exclusivité Playstation 4.  La parole est à vous permet à un lecteur, comme vous, de partager son avis sur un jeu vidéo, une série, un manga, un film. Nous vous laissons totalement la parole alors n’hésitez pas à m’envoyer un petit mail pour participer à cette rubrique : contact.gohanblog(@)gmail.com

Pour le lancement de sa PS4 dans le monde, Sony nous a préparé deux exclusivités « boîte » : Killzone Shadow Fall et Knack. Nous allons nous intéresser au second, Knack, qui, il faut bien l’avouer, n’a pas franchement un nom très « sexy ». On évitera toutes les blagues possibles là-dessus, mais c’est tentant.

Très critiqué par les médias spécialisés avant même la sortie de la console, Knack partait dans mon esprit avec pas mal de préjugés. J’ai quand même voulu me faire mon avis sur ce jeu parce qu’après tout, les exclus PS4 sont rares et qu’on n’est pas à l’abri d’une surprise !

1 – Découverte du jeu

Je décide de commencer le jeu en difficulté normale. Je me refuse à commencer les jeux en facile pour la simple et bonne raison que la durée de vie des jeux actuels étant assez faible, si en plus on réduit le challenge au plus bas, autant passer à autre chose.

Bref, le jeu commence par une traditionnelle phase de tutoriel. Rien de bien méchant, on se familiarise avec le gameplay très minimaliste. On attaque, on esquive, on super-attaque. Knack est équipé de trois super-attaques qu’il ne peut lancer que lorsqu’il a récolté assez de cristaux. Il peut ainsi réaliser un tourbillon, une onde de choc ou bien un lancer des boules étranges à distance. Avec trois jauges de super-attaque à notre disposition, on s’imagine réaliser des combos dévastateurs pour passer des vagues d’ennemis. De plus, la puissance, la taille et la vie de Knack augmentent à mesure qu’il récupère des reliques, mais ces évolutions sont proportionnelles à celles des ennemis.

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De nombreuses cachettes envahissent les niveaux. Celles-ci y cachent des reliques, des cristaux, des pierres précieuses pour débloquer des « skins » de Knack, et des pièces à collectionner formant des objets pour nous aider dans l’aventure. Le jeu s’annonce plutôt sympa ! Je suis bien loin des critiques que j’ai lus sur le jeu, je retrouve même des aspects de Crash Bandicoot dans la progression. Nostalgie…

Graphiquement, le jeu n’est pas moche, mais semble se situer très loin des possibilités de la PS4. Passé outre ce reproche, le jeu est propre et la gestion des centaines de reliques que compose Knack se passe sans embuche. Par contre, après quelques morts dans le premier chapitre, on comprend vite que la difficulté est un point dominant de jeu… On serre les dents et on avance. Après tout, un jeu difficile ne veut pas forcément dire un mauvais jeu (Super Ghouls’n Ghost sur Super NES pour les connaisseurs).

2 – J’avance sereinement…

Bon, après quelques chapitres à lutter contre les ennemis, ma frustration commence à monter… On comprend que l’image de « jeu pour enfant » qu’il reflète auprès du grand public est bien loin de la réalité (ou alors c’est complètement raté de la part des développeurs). Les checkpoints sont trop éloignés et recommencer des longues phases plusieurs fois commencent à devenir agaçant. D’autant plus que lorsqu’on utilise les jauges de cristaux juste avant de mourir, on fait une croix dessus et on réessaye le passage avec une difficulté supplémentaire ! Mes idées de combo grâce aux super-attaques s’envolent. Déjà qu’avec c’est compliqué avec, mais alors sans…

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D’ailleurs, quasiment entre chaque checkpoint, une mini-cinématique de quelque secondes met en scène le personnage en train de grimper, sauter ou marcher vers une autre plate-forme. Les premières fois on trouve ça sympa, ensuite on s’empresse de faire « Option/Passer » vu que c’est complètement inutile…

Au-delà de ca, je continue à prendre du plaisir dans la progression. On longe les murs et on frappe partout à la recherche de cachettes secrètes pour éventuellement reprendre de la vie ou recomposer rapidement un objet. On découvre que Knack a d’autres talents et qu’il peut se composer d’autres matériaux, c’est plutôt pas mal dans l’idée !

3 – Un sentiment de déjà vu…

J’ai dû dépasser la moitié du jeu, et je commence à découvrir quelques défauts supplémentaires. Les décors… C’est toujours aussi soigné, mais en exagérant un peu, on a plus ou moins toujours la même chose. L’usine, la grotte, la forêt en boucle et une fois ou deux la ville. A croire qu’on tourne en rond… C’est bien dommage.

Les chapitres se suivent et se ressemble aussi dans la progression de Knack. Il commence tout petit et finit tout grand ! Ça permet juste de savoir si la souffrance est encore longue. Sinon, je dois être à ma 1524321ème mort, ma frustration va bien, elle vous remercie… Je tape partout comme un fou espérant trouver des reliques ou des cristaux ! Je commence à comprendre que les objets font office de carottes pour éventuellement pouvoir passer le premier chapitre en difficile. Bref, j’ai l’impression de vivre une descente aux enfers avec ce jeu. C’est dommage, ça partait plutôt bien !

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4 – « C’est quand qu’on arrive ? »

J’approche de la fin, et je ne vous cache pas que l’ennui et la frustration de toujours recommencer des séquences prédominent sur l’enthousiasme de la découverte et l’ambition du début de jeu. J’ai entre temps débloqué un objet ! Une frustration en moins ! Celui-ci me permet de récupérer des cristaux à chaque ennemi tué. C’est plutôt pas mal, mais insuffisant…

Les derniers ennemis/boss sont pénibles. J’arrive au boss final, je le bat. ENFIN ! On débloque, un mode contre-la-montre, mais là c’en est trop pour moi, je ne compte pas « speedruner » le jeu. Pour ce qui est des « skins » de Knack, sur les 15 pierres nécessaires pour en débloquer un, j’en ai eu maximum 3… Autant vous dire que ce n’est pas gagné !

Conclusion

Il m’a fallu environ quinzaine d’heures pour terminer le jeu. Les cinq premières heures ont été agréables, je jouais avec plaisir et j’appréciais découvrir le contenu du titre. Mais progressivement, les défauts ont ressurgit. J’ai rapidement essayé le mode facile pour comparer la difficulté, l’expérience est certes différente, mais il reste exigeant. Je ne regrette pas d’avoir fait ce jeu, je regrette plutôt le fait qu’il fasse partie des rares exclues PS4 et d’un catalogue de jeu encore maigre. Ce jeu tombera dans les oubliettes dans les prochains mois à coup sûr. Pour le moment, on n’a que cela à se mettre sous la dent. On se demandera juste ce qu’attendait Sony de ce titre pour en faire un des deux fers de lance de sa console au lancement…

Autant dire que Sony a plutôt bien fait de miser sur Killzone pour ses bundles PS4…

Merci @doofy_60 pour ton avis ! N’hésitez pas à participer à cette rubrique et à donner votre avis sur ce jeu.

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0 réponse

  1. Effectivement on ressent vraiment la frustration qui monte quand on joue en moyen. J’ai fait le choix de le faire en facile, et on apprécie beaucoup plus le jeu et l’histoire.

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