Quand tu as mon âge et que tu as vécu les années 90 en jeux vidéo tu ne peux que penser à Street Fighter 2. Ce jeu de baston en 2D avait révolutionné l’univers du style. C’est même lui qui avait déchaîné les foules et a donné l’idée du e-sport n’ayons pas peur de le dire. Cependant, Capcom avait un peu tiré sur la corde de sa licence et le public a été fatigué. Avec le temps Street Fighter était devenu un bon jeu de baston sans pour autant être LA référence absolu. L’épisode IV avait remis les choses en place et la suite était restée sur les mêmes bases. Voilà que débarque Street Fighter 6 remplit de promesses. Un vrai renouveau au final ?
Synopsis
On ne va pas se mentir, mais dans Street Fighter 6 il n’y a pas de véritablement synopsis. Toutefois, il reste un scénario dans le mode semi-ouvert, mais j’y reviendrai plus bas. Tout ce qu’il y a, à savoir c’est que le but ultime reste de devenir le meilleur combattant. Que ce soit en local sur sa machine ou en ligne contre les joueurs du monde entier. Et vu le niveau cela ne sera pas une mince affaire.
Premières impressions
Etant un joueur confirmé de Street Fighter (surtout le 2) j’ai cliqué sans trop regarder pour vite me battre. Je me suis retrouvé dans le Battle Hub où on rencontre seulement tous les joueurs du monde. Pas de combat solo. Je n’ai pas trop compris ce qui se passait sur le coup. Le premier truc réel qui m’a perturbé c’est la création de mon avatar. Un truc de malade tant c’est développé. J’ai rarement vu autant de possibilités pratiquement infinies de personnalisation. Surtout que la façon dont vous créez votre personnage, cela aura un impact sur sa façon de se battre avec la portée de ses coups. Les premières impressions de Street Fighter 6 m’ont vite donné envie de me plonger totalement dans le jeu. Graphiquement et au niveau du gameplay adaptable aux styles qu’on préfère tout me tendait les bras.
Contenu
Street Fighter 6 se décompose en trois parties. Le Fighting ground, le Battle Hub et le World Tour. Fort de ses 18 combattants pour commencer on a de quoi se régaler. Le premier est le mode ultime de tout jeu de combat. C’est tout simplement le côté habituel de tous les jeux de baston. Entrainement, arcade, online, versus etc… Le World Tour est tout simplement le mode solo de Street Fighter 6. Une vraie histoire un peu comme une carrière dans un jeu de simulation. Vous allez devoir faire grandir votre combattant en enchaînant des combats face à des adversaires de forces différentes. Néanmoins, tout cela dans un mode semi-ouvert en vous baladant dans les rues. Cependant, vous n’aurez pas que des combats, des missions seront proposées et vous devrez retrouver des objets, participer à des tournois et même prendre en filature des protagonistes.
Le World Tour de Street Fighter 6 est le vrai gros morceau du jeu. Plus vous allez monter en puissance et mieux le jeu s’ouvrira à vous et plus vous prendrez de plaisir. On est pratiquement sur du RPG dans ce mode et ce n’est pas pour me déplaire je dois le dire. Pouvoir améliorer son style de combat ou de le faire évoluer d’une autre façon en rencontrant différents maîtres d’art-martiaux. C’est quand même une très bonne idée et ajoute un gameplay plus poussé. Le Battle Hub lui consiste à vous retrouver dans une immense salle d’arcade ou tous les joueurs du monde se retrouvent en ligne pour se battre. C’est vraiment un mode social très bien fait. Les combats se font en se mettant sur une borne d’arcade comme dans la vraie vie. Toutefois, une zone permet également de jouer à des jeux rétro intégralement comme Street Fighter 2, Final Fight pour ne nommer qu’eux.
Conclusion
Pour conclure, vous le savez au blog, on essaye de faire des tests concis pour éviter de trop vous en mettre plein la tête. Je peux vous assurer que Street Fighter 6 fait partie de ces jeux ou on a envie d’écrire dessus sans s’arrêter. C’est beau, le gameplay est énorme et le contenu gargantuesque. Cependant, il n’est pas destiné qu’aux joueurs confirmés et s’adresse à tous les types de joueurs. Ma note : 19/20