
Je suis en manque de Samus l’héroïne du jeu Nintendo, le fameux Metroid. Quatre ans que Metroid dread est sorti. Et voilà que débarque Shadow labyrinth qui se veut metroid-like mais pas que… En effet Bandai Namco nous fait un mélange des genre en croisant ce jeu avec l’emblématique Pac-Man. Cela peut paraître bizarre à lire comme ça, cependant il faut laisser une chance au produit. J’ai moi-même pris peur sur les 5 premières minutes par la lourdeur du personnage et la proportion de sa talle sur l’écran. Et le jeu commença enfin…
Synopsis
Vous y incarnez l’Épéiste n° 8, réveillé par PUCK, un orbe jaune flottant, sur une mystérieuse planète où se trouvent des reliques de guerres du passé. Vous avez été choisi pour devenir l’instrument de la volonté de PUCK. Pour survivre, vous devrez découvrir de nombreux secrets, éliminer vos ennemis et devenir le prédateur ultime tout en découvrant votre vraie raison d’être.

Un cross-over ?
Shadow labyrinth propose une fusion inattendue et captivante, ré-imaginant l’univers de Pac-Man. Cette nouvelle vision nous éloigne du labyrinthe joyeux et coloré habituel. Il nous plonge dans un monde de science-fiction sombre et futuriste. L’emblématique Pac-Man est réinventé comme PUCK, un mystérieux orbe flottant. Le jeu utilise les fantômes classiques, renommés G-HOSTS, comme des ennemis redoutables et ré-imaginés. En plus, le jeu intègre des éléments d’autres franchises Bandai Namco. On trouve Dig Dug et Galaga, créant ainsi une riche toile de fond narrative et visuelle pour les fans. Cette approche radicale transforme un concept familier en une expérience complètement nouvelle et immersive, où l’essence de Pac-Man est préservée. Shadow labyrinth constitue donc un vibrant hommage tout en affirmant sa propre identité distincte, un véritable tour de force créatif pour les développeurs.
Graphismes
Visuellement, Shadow labyrinth impressionne par sa direction artistique soignée. On s’écarte des graphismes rétro pour embrasser un style 2D moderne et sombre. Les environnements sont riches en détails, avec des vestiges de guerres et des paysages désolés qui renforcent l’atmosphère menaçante de la planète. Les créatures et les monstres que nous affrontons sont magnifiquement conçus. On a des designs qui évoquent à la fois l’horreur et l’innovation. Cela s’éloigne des fantômes colorés pour des ennemis bien plus terrifiants. Les effets de lumière dynamiques, les ombres prononcées et les animations fluides contribuent à une immersion profonde. Chaque labyrinthe est un défi visuel. Cette esthétique novatrice donne au jeu une identité visuelle forte. Les développeurs de Bandai Namco Studios ont clairement mis l’accent sur la création d’un monde crédible et cohérent. Ces graphismes soulignent l’ampleur et la gravité de l’aventure.
L’histoire
L’intrigue et le scénario de Shadow labyrinth s’articulent autour d’une narration bien plus mature que l’on pourrait s’y attendre. On se réveille en tant que l’Épéiste n° 8, un soldat amnésique. L’histoire révèle progressivement les mystères de ce monde dévasté et le véritable objectif de la mission. On découvre que nous sommes au cœur d’un conflit ancien et qu’on doit devenir le prédateur ultime pour survivre. Le récit est renforcé par des éléments scénaristiques disséminés dans le jeu, encourageant l’exploration pour en apprendre davantage sur le passé de la planète et sur le lien entre le héros et PUCK. L’histoire explore des thèmes de survie, de destinée et de rédemption. Cela transforme une simple aventure en une épopée épique. Le scénario est conçu pour captiver, nous captiver, avec des rebondissements qui nous poussent à s’engager émotionnellement dans le périple du protagoniste.
Gameplay
Shadow Labyrinth se présente comme un Metroid-like. Il mélange des phases de plateforme précises avec des combats dynamiques et de l’exploration. On parcourt un labyrinthe tentaculaire, débloquant des compétences nous permettant d’accéder à de nouvelles zones. La fluidité des mouvements et la réactivité des commandes rendent les phases de plateforme très satisfaisantes. Les combats contre les G-HOSTS et les boss colossaux sont exigeants et stratégiques. C’est exigeant et nous devons maîtriser les différentes techniques de combat pour vaincre. Un aspect central du jeu est consommer pour survivre. Cela fait écho à Pac-Man : le joueur dévore des ennemis pour devenir plus puissant. De plus, on peut débloquer une transformation surpuissante, le mécha GAIA. Ce qui ajoute une couche de profondeur aux combats et à l’exploration. Cette structure de jeu nous encourage à explorer.
Conclusion
En conclusion, Shadow labyrinth se révèle être un jeu d’une qualité et d’une originalité remarquables. Il réinvente entièrement Pac-Man pour créer une nouvelle expérience riche et profonde. Le mélange audacieux des genres Metroidvania et action-plateforme avec les éléments de Pac-Man fonctionne à merveille, offrant une aventure qui est à la fois familière et étonnamment novatrice. Cependant, il ne délaisse pas les graphismes sombres et la narration complexe qui placent le jeu à un niveau supérieur. La combinaison d’un gameplay exigeant, d’une direction artistique réussie et d’un scénario engageant fait de ce titre une expérience incontournable. Les développeurs ont réussi à honorer l’héritage de Pac-Man tout en proposant une aventure qui se dresse fièrement sur ses propres mérites. Shadow labyrinth une surprise très réussie. Ma note 18/20



