Test : Kôna ne lâchez pas la patate !

C’est donc une habitude sur la petite (qui devient grande) Nintendo Switch de voir des jeux sortir sur l’e-shop sans aucunes annonces. Tu lances l’application et hop tu vois chaque jour de nouveaux jeux qui apparaissent. Cela reste surprenant qu’aucune communication ne se fasse, pas d’annonces le jeu est là et c’est tout. Alors oui, c’est des portages de jeux déjà sorti sur d’autres supports ce n’est pas un blockbuster, pas le jeu de l’année, mais un minimum de pub ne pourrait pas faire de mal et montrerai que la Switch a un catalogue qui s’étoffe. Kôna est un jeu que je ne connaissais pas du tout. Au visionnage des vidéos de présentation je me suis laissé tenter dans cette aventure en mode FPS estampillé survival-horror. Mais, au final est-ce vraiment de l’horreur ou du suspens ?

Synopsis

L’histoire de Kôna nous amène dans les hauts de France le grand nord du Québec dans le village Atâmipêk dans les années 1970. On est dans la peau d’un détective privé,  Carl, venu enquêter sur la demande de son client Hamilton sur des faits malveillants. On va vite se retrouver bloqué dans une tempête de neige et surtout se rendre compte que des méfaits basiques, un meurtre (?) et un village abandonné vont nous mener dans une aventure surprenante et très prenante.

Première impression

Une voix off avec l’accent québécois nous accueil dès le début du jeu, on se demande si on a fait les bons réglages, mais oui tout est ok. C’est une immersion totale pour le coup et on s’y fait très vite. Le seul côté prise de tête c’est la narration ou cette voix parle de Carl à la troisième personne et on a le sentiment que c’est lui au final. Mais il faudra bien l’écouter, car très souvent elle donne des indices vraiment importants. On comprend vite qu’il va falloir bien fouiller pour avancer dans l’histoire et cela dès le départ avec une première barrière qui bloque le passage de la voiture. Kôna pose les bases et on sait à quoi s’attendre plus ou moins.

Gameplay et réalisation

C’est du pur FPS, aucune surprises ni révolution dans Kôna. Toutes les recettes d’un jeu à la première personne sont présentes et rien ne déroute le joueur. On est même vite immergé dans l’ambiance et le froid glacial du Québec. D’ailleurs j’ai bien aimé cette méthode de ne pas pouvoir rester trop longtemps dehors sous peine de mourir de froid, de perdre sa vision petit à petit. On a d’ailleurs des jauges de résistance au froid et de stress. Autant celle du froid est mortel autant celle concernant le stress vous fera perdre vos moyens si vous ne vous calmez pas. Vous allez devoir allumer des feux pour vous réchauffer et surtout pour sauvegarder, mais bien sur il faudra trouver tous les ingrédients pour cela. La réalisation du jeu est loin d’être parfaite lors de phase de combat les armes types marteaux ou haches les contacts sont saugrenus et on tape souvent dans le vide. C’est comme l’ouverture de tiroirs, portes ou autres placards, Carl va souvent bloquer l’ouverture et il va falloir reculer pour que cela s’ouvre. Mais ce n’est pas bien méchant et ne plombe pas le plaisir de jouer.

C’est comment ?

C’est un vrai bon petit jeu où il va falloir enquêter et vraiment chercher partout pour comprendre toutes les subtilités du scénario qui est vraiment béton. On va apprendre à connaitre les secrets des villageois, les amourettes des enfants et toutes ses petites histoires et guéguerre entre personne d’un village reculé. Tout le jeu tient la route sauf malheureusement la fin que j’ai trouvé bâclée. Elle arrive comme ça, comme un cheveu sur la soupe sans prévenir avec cette sensation de ne pas avoir tout visité. Le seul point noir concernant le jeu mais c’est assez frustrant je trouve que cela fini en eau de boudin. Tellement dommage, car j’ai vraiment baigné dans ce jeu  tout le long avec ses énigmes pas si faciles à résoudre.

Conclusion

J’ai beaucoup aimé Kôna avec son ambiance pesante, cette solitude entourant notre détective. Il vous faudra une dizaine d’heures pour le terminer et ne cherchez pas à le faire en ligne droite vous serez bloqué, car tout est fait pour que les secrets soient révélés. Ce jeu a été une bonne surprise pour moi et j’espère que la Nintendo Switch va continuer à proposer ce genre de jeu. Et pour le titre du test je vous laisse chercher sur internet la traduction française de cette expression québécoise.

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