Test et avis sur Driver : San Francisco

 

J’ai reçu il y a presque une semaine finalement le jeu Driver San Francisco, bien-sûr vous connaissez surement cette licence. Elle a commencé sur PS1 fin des années 90. Un jeu que j’avais déjà adoré à cette époque. Cette fois-ci nous sommes toujours dans la peau de John Tanner dans un pur jeu de course (aucune phase à pieds). Le jeu revient donc pour la première fois sur PS3 / Xbox 360, est ce un bon cru ?

Graphismes :

Avec un nom pareil vous vous doutez bien que nous sommes donc en plein San Francisco, une ville qui a été fidèlement représenté, car on retrouve les fameux monuments et structures qui la caractérisent. D’un point de vue totalement graphique le jeu est vraiment bon, c’est beau et on a envie d’en découvrir plus, car d’une part on a le choix entre 120 voitures toutes réellement bien réalisées, on y découvrira même la DeLorean de retour vers le futur ! On retrouve plusieurs visages marquant dans ce jeu, tous fidèlement reproduit avec leur propre charisme ça fait du bien. Mais j’ai été surtout étonné de voir une aussi belle réalisation graphique pour les vidéos incluses dans ce jeu, des cinématiques souvent pour nous raconter l’histoire, ou pour reprendre l’histoire sous forme d’une série télé, vraiment magnifique !

 

Bande son :

Là aussi j’ai été vraiment épaté, d’habitude dans ce genre de jeu on retrouve une bande son plutôt rythmée mais surtout plutôt lassante car manquant pertinemment de nouveautés et de renouvellements. Mais cette fois-ci dans Driver San Francisco c’est différent, tout d’abord car on retrouve une bande son de qualité avec 77 titres à mi-chemin entre les années 70 et aujourd’hui. Puis on retrouve des artistes qui vous seront certainement pas inconnus comme Jamiroquai, The Cure ou encore Dj Shadow. Une bande son ne fait pas tout le jeu surtout dans Driver ou la narration et le scénario est très important, et là aussi le doublage remplit parfaitement son rôle il est très bon d’une part pour les personnages principaux et d’une autre part, on retrouve énormément de dialogues variés pour les missions secondaires.

 

Jouabilité :

Même si en jouant à la demo j’étais assez réticent finalement je me suis rapidement habitué à ce gameplay. Il faut dire je suis un grand fan de jeux de voitures. Là nous sommes plongés dans un jeu qui se veut différent grâce à son gameplay et son système de « shift ». Ce système permet de passer d’une voiture à une autre très rapidement et donc de passer d’un camion poubelle à une audi R8, et oui le jeu possède les licences, c’est toujours plus intéressant. Ensuite pour ce qui est du gameplay nous avons le droit à des missions principales qui sont là pour avancer dans le scénario, des missions toujours très sympas et vraiment variées c’est le côté très intéressant du jeu. On se retrouve une fois dans la peau d’un flic, l’autre fois dans la peau du truand, et la fois d’après en simple avocat qui veux semer la police, c’est fun et bourré d’humour. Ensuite on découvre une multitude de missions secondaires qui permettent de gagner de l’argent, argent qui va vous servir à acheter l’ensemble des véhicules possibles pour parcourir les 340 kilomètres de piste. Je n’ai d’ailleurs jamais eu l’impression de rouler souvent au même endroit. On peut également acheter des améliorations, recharger son boost plus vite, en avoir plus, tout ceci est possible et rend les courses plus faciles. Même si le jeu reste dans l’ensemble assez facile, certaines courses vont vous donner un peu plus de fil à retordre que d’autres et tant mieux c’est pas marrant de toujours gagner (ni de toujours perdre d’ailleurs).

 

Online :

Car oui c’est surtout la grande nouveauté de cette licence, c’est la première fois que Driver est également jouable en multijoueurs en ligne, on a la possibilité de jouer jusqu’à 8 joueurs sur 11 modes, et en écran partagé jusqu’à 2 joueurs sur 8 modes de jeu, donc au total 19 modes de jeu. Au final, j’ai testé ces deux modes et particulièrement le mode online où l’on retrouve à la base une qualification bien sympa pour déterminer la position et le boost. La qualification se fait à l’aide de mini-jeux comme celui qui saute le plus haut, qui roule le plus vite … Ensuite viennent les différents modes, bien-sûr on retrouve un mode course mais également beaucoup de jeux sympas comme le mode pistage (ou il faut suivre une voiture, un mode loin d’être facile car on est jamais seul derrière). Un autre mode que j’ai trouvé sympa le mode trophée (non non aucun rapport avec les trophées de la PS3) c’est un mode similaire au mode drapeau de Dirt 3, on doit taper dans la personne qui a le trophée et le garder le plus longtemps possible. Les modes online sont vraiment fun et vont certainement vous permettre d’y jouer des heures sans vous lasser, mais attention les adversaires sont bien humains, et coriaces, il y aura aucune pitié. Il va donc falloir abusé du shift et d’astuces pour gagner !

 

En résumé :

Driver San Francisco est vraiment un excellent jeu de course, une réelle surprise pour moi, j’ai connu la licence étant gamin et je ne pensais vraiment pas que son retour serait aussi bon. D’un point de vue graphique (surtout lors des cinématiques qui je le répète sont magnifiques) le jeu est très bon, une bande son très riche et qui colle parfaitement au jeu, un gameplay neuf avec cette grosse nouveauté de shift qui est finalement très sympa mais surtout bien mis en avant. Un multi en ligne qui est vraiment très bon avec plusieurs modes pour ne pas se lasser et avoir son mode favoris, ce jeu est vraiment un régal. Les fans y joueront de nombreuses heures tout d’abord dans la carrière en ne loupant aucune mission secondaire (une vingtaine d’heures je pense), le solo lui se boucle plus rapidement (environ 7 heures), et il y a encore le monde online qui lui n’a pas de fin.

La petite info en plus, Ubisoft annonce que chaque semaine il sortira un circuit pour le multi en plus gratuitement sur le PSN et Xbox Live, seconde bonne nouvelle il annonce l’ouverture d’un site communautaire : Driver Club, qui proposera :

  • Accéder à ses trophées
  • Suivre les actualités des autres joueurs
  • Les stats du jeu
  • Débloquer des succès spéciaux
  •  Voir ses vidéos et les autres et voter
Une excellent initiative de la part d’Ubisoft qui bichonne donc correctement ce titre, et qui annonce un suivit de ce jeu à long terme. On a donc de quoi s’immerger à fond et pour longtemps dans ce jeu !

Les + :

  • Des cinématiques magnifiques
  • Les licences pour les voitures, la qualité graphique globale du jeu
  • Un multi très sympa et varié
  • Le shift !
Les – :
  • Un solo un peu court (sans les missions secondaires)
  • Une IA un peu trop facile peut-être
Ma note :

 

Driver San Francisco est disponible sur PS3, Xbox 360, PC, 3DS et Wii à partir de 42 € !

 

Partager sur facebook
Facebook
Partager sur twitter
Twitter
Partager sur linkedin
LinkedIn

0 réponse

  1. Merci pour ton test bien complet, j en ferai certainement l acquisition une fois termine les jeux que j ai en cours

  2. Nice article comme toujours !

    Mais j’ai une question me démange un peu, est ce qu’il y a un pass online sur ce jeu ? Si oui, c’est mort pour que je le prenne chez Gamoniac.

  3. Merci pour ton Avis mon cher Gohan .Pour ma part la demo m a tellement déçu que je compte faire l impasse sur ce titre pour le moment , j attendrai de le trouver à petit prix afin de me faire un avis définitif sur ce jeu avec une version finale .

  4. @Maspalio : La demo ne ma pas emballé non plus en faite, mais le jeu est très bon au final, c’est comme souvent il faut le posséder pour se faire son propre avis :p

  5. Merci pour le test, alors tu aimes finalement le jeu, moi depuis la demo, j’ai du mal donc même en ayant reçu le collector, j’hésite à le mettre dans la console car je sens que cela sera un jeu à quelques pourcent

Réseaux

Me contacter

contact.gohanblog[at]gmail.com

 

Nos partenaires

Coque Manga

Machine à sous manga

Cours de japonais en ligne

 

Charte éditoriale

Nos contenus peuvent contenir des liens à travers lesquels nous percevons une commission, et ils peuvent être créés en partenariat avec des marques. Cependant, il est important de noter que cela n’affecte en aucune manière l’objectivité de nos articles.