Kagurabachi, c’est vraiment le manga que j’attendais en ce début d’année chez Kana. Il faut dire que l’éditeur de Naruto, Boy’s Abyss ou encore Tokyo Cannabis tease le manga depuis plusieurs semaines déjà. Il faut dire qu’au Japon, c’est un réel succès avec plus de 600 000 exemplaires vendus pour les 3 premiers tomes. C’est un manga recommandé par Kishimoto (Naruto) et Horikoshi (My Hero Academia), rien que ça, et un animé est même déjà prévu. Bref, vous l’aurez compris, c’est un succès, un raz-de-marée qui débarque en France ce 14 février. D’ailleurs, le planning pour l’année est chargé en France : une sortie en février, avril, juillet, août et octobre !
Kagurabachi : consumé par la haine, Chihiro ne cherche qu’une chose, se venger
Dans ce premier tome, nous allons découvrir Chihiro, un aspirant forgeron qui travaille chaque jour aux côtés de son père. Ce dernier est considéré comme un maître dans l’art de fabriquer des sabres. Il aurait, selon la légende, via son art, stoppé la guerre, rien que ça. Dans un premier temps, nous allons découvrir à la fois le quotidien du père mais aussi du fils. Une chouette relation où chacun nous montre son caractère. Un père aimant, rigolo, mais très rigoureux dans son travail. De son côté, Chihiro aspire à devenir meilleur que son père, mais sait que le chemin est long et qu’il doit encore apprendre et s’entraîner durant des milliers d’heures.
Mais tout va changer, tout va basculer pour Chihiro. Leur relation est désormais tachée de sang et leur bonheur est à jamais perdu. Désormais, il ne cherche qu’une chose : se venger. Pour cela, il va s’entraîner dur pour manier le sabre. Cette fois-ci, il n’est plus à la création, mais plutôt à l’utilisation, et nous allons suivre sa nouvelle quête de vengeance qui va le mener à travers une aventure qui s’annonce mouvementée. Il est toujours difficile pour moi de vous parler d’un premier tome sans trop vous spoiler. Et je dois avouer que dans ce premier tome de Kagurabachi, c’est rapidement mouvementé. Entre les morts, les découvertes, les surprises, les combats, tout avance très vite.
Une aventure mouvementée
Pourtant, on sent clairement que sa quête de vengeance sera longue et difficile. Qu’il va devoir s’armer de patience, devenir plus fort pour venir à bout de certains ennemis. Quoi qu’il en soit, la lecture est vraiment plaisante. C’est tout ce que j’aime : du sang, une quête de vengeance, un dessin diaboliquement efficace (qui me fait penser un peu à Demon Slayer dans le style de combat) mais aussi de nombreux rebondissements. Je comprends mieux le succès autour de Kagurabachi et j’ai hâte d’être en avril prochain pour découvrir la suite.
Quelques planches :
KAGURABACHI © 2023 by Takeru Hokazono/SHUEISHA Inc.
Kagurabachi – Auteur : Takeru Hokazono – Éditeur : Kana
Chaque tome est disponible au prix de 7.30€ frais de port inclus. Ma note pour ce tome : 17/ 20