Chaque année, Realme tente le tout pour le tout avec ses modèles GT. Et chaque fois, on se dit : « Ils vont avoir du mal à faire mieux. » Et pourtant, ils le font. Le Realme GT7, fraîchement débarqué, joue dans la cour des grands tout en gardant un prix qui ne pique pas trop. Un pari risqué, mais qui pourrait bien séduire les amateurs de puissance, de belles finitions et de techno dernier cri… sans vendre un rein. J’avais à l’époque adoré le Realme GT Neo 3T DBZ, une version autour de Dragon Ball, comment ne pas aimer ?
Realme GT7 : Un design qui ne triche pas
Le Realme GT7 ne cherche pas à révolutionner le design mobile, mais ce qu’il fait, il le fait bien. Avec sa finition en verre mat (ou cuir vegan selon la version choisie), ses bords légèrement incurvés et un îlot photo discret mais travaillé, il donne une impression de sérieux. Il y a une vraie montée en gamme, on sent que Realme assume son ambition premium.
En main, c’est léger (environ 200 gr), agréable, et bien équilibré. Mention spéciale pour le dos anti-traces, qui évite le combo huile + doigts façon burger de fast-food. Côté couleurs, Realme joue la sobriété… une édition IceSense Noir (très classique mais avec un effet très sympa tout de même, c’est pas un noir classique et chiant) et une version IceSense Bleu que je trouve encore plus belle.
Un écran AMOLED qui en met plein la vue
Le GT7 embarque une dalle AMOLED de 6,78 pouces avec une résolution 1.5K et surtout un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Autant dire que pour mater une série, scroller frénétiquement sur Insta ou se perdre dans une partie de Call of Duty Mobile, l’expérience est ultra fluide. La luminosité crête dépasse les 6000 nits en pointe (oui, oui, vous avez bien lu), ce qui le rend parfaitement lisible même en plein soleil. De quoi vous cramer les rétines sur la plage, mais avec style.
Sous le capot : du lourd, du très lourd
Ce qui fait vraiment la différence, c’est ce qu’il y a à l’intérieur. Le Realme GT7 est propulsé par le MediaTek Dimensity 9400e (huit cœurs, jusqu’à 3,4 Ghz), couplé à 8/12 Go de RAM (extensibles virtuellement jusqu’à 12 Go) et jusqu’à 512 Go de stockage. Oui, on est clairement sur une très bonne config
Résultat : tout tourne au poil. Multitâche, gros jeux, montages vidéo à l’arrache sur CapCut… rien ne lui résiste. Et pour ne rien gâcher, le système de refroidissement maison fait bien le taf : le téléphone reste étonnamment frais, même après de longues sessions sur certains jeux ou certaines applications.
Une autonomie qui rassure (et une recharge qui claque)
Avec sa batterie de 7000 mAh, le GT7 tient aisément une journée et demie en usage normal. Et pour les plus gourmands, une recharge 120W SuperVOOC permet de passer de 0 à 100 % en 40 minutes. Et là, vous vous dites : “Mais quid de la chauffe ?” Eh bien non, ça reste maîtrisé via toujours ce système de refroidissement à 360°.
Photo : vraiment pas mal !
Côté photo, Realme a mis le paquet sur le capteur principal : un Sony LYT-808 de 50 MP, stabilisé optiquement. Le résultat est franchement convaincant, avec de bons détails, une belle gestion des couleurs et des clichés réussis même en basse lumière. Le module ultra grand-angle est correct, sans être exceptionnel, et le capteur macro… eh bien il est là. Mais soyons honnêtes : vous ne l’utiliserez sans doute jamais. Là où le GT7 s’améliore aussi, c’est en vidéo, avec de la 4K à 60 fps stabilisée, et un mode portrait vidéo plutôt propre. D’ailleurs je vous invite à regarder certaines de mes dernières vidéos, elles sont tournées avec ce smartphone.
Le GT7 tourne sous Realme UI 5.0 basé sur Android 14, une surcouche toujours aussi fluide, sans trop de bloatware, avec quelques fonctions sympas comme le mode « Smart Sidebar », les fenêtres flottantes, ou le clonage d’applis. On reste sur du très propre et bien optimisé. Realme promet 4 ans de mises à jour majeures Android et 6 ans de patchs de sécurité. Un bon point pour la pérennité.
Grand angle – X1 – X2 – X5 (oui c’est vraiment propre)
En résumé, faut-il craquer pour ce Realme GT7 ?
Le Realme GT7 coche presque toutes les cases : design soigné, écran sublime, performances de monstre, recharge éclair… Le tout sous la barre des 550€ (selon les versions). Oui, les puristes trouveront encore à redire sur la partie photo. Mais dans l’ensemble, on est face à un sérieux flagship killer, qui peut rivaliser avec des modèles bien plus chers sans trembler. J’apprécie aussi particulièrement l’étanchéité IP69 mais aussi des matériaux de qualité permettant de protéger « naturellement » votre smartphone. À ce prix-là, difficile de ne pas craquer. Et si Realme continue sur cette lancée, les concurrents peuvent commencer à transpirer.