
Quels ont été vos débuts dans le manga ?
J’ai appris les techniques de manga en autodidacte, avant de travailler une année comme assistante de mangaka. J’ai aussi participé à plusieurs concours au lycée et à l’université, remportant quelques prix, ce qui m’a permis de collaborer avec d’autres auteurs.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées en début de carrière ?
Trouver mon propre style a été difficile au début, car j’étais jeune. Mais au fil du temps, cela est devenu plus naturel. Aujourd’hui, j’adapte mon style à chaque histoire, en modifiant et en testant pour mieux correspondre au récit.
Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?
Je trouve mes inspirations dans la vie quotidienne. Je collectionne beaucoup d’objets qui nourrissent mes idées. Récemment, j’ai élargi mes recherches, ce qui me permet de diversifier mes créations. Pour les émotions et les sentiments, mes expériences personnelles sont essentielles.
Qu’est-ce qui vous a inspirée à écrire « Pink Ribbon » et « Sea You There and Us » ?

Comment avez-vous développé votre style personnel ?
Mon style est venu naturellement, influencé par mes collections et mes inspirations du quotidien. Il peut sembler japonais, mais à Bruxelles, on me dit souvent qu’il est très mignon.
Quels sont vos mangas préférés et pourquoi ?
J’admire le travail d’Asumiko Nakamura, qui explore des thèmes variés avec une ligne simple et élégante.
Quelle est votre opinion sur l’avenir du manga taïwanais ?

Pouvez-vous nous parler de votre prochain titre ?
Mon prochain livre en France parlera d’une relation entre deux sœurs et aborde le don du sang et de cellules souches. Ensuite, je publierai un recueil d’histoires retraçant mon évolution artistique.
Un dernier mot pour vos lecteur·rice·s ?
Je suis très heureuse de rencontrer mes lecteur·rice·s à Bruxelles et fière d’être publiée en français !
Autrice : Monday Recover (Sea You There and us, x9 Lives Man, Contes merveilleux du printemps)