On avait quitté le jeune prodige Aoteru Misumi sur un coup d’éclat dans le premier tome des Nations du Soleil Sanglant. La question était : après le champ de bataille, Aoteru allait-il survivre à l’arène politique ? On a décortiqué ce tome 2 publié chez Akata, et on peut vous le dire : ici, les batailles les plus sanglantes se jouent dans les coulisses.
La Politique, l’autre champ de bataille
Si le tome 1 montrait le génie d’Aoteru en pleine action, cette suite se concentre sur les conséquences. Le plus grand danger pour notre jeune stratège n’est plus l’ennemi, mais bien ses propres « alliés ».
Ce deuxième volume est une plongée fascinante dans les complots de cour. Jalousie, méfiance, trahisons… Aoteru doit déployer des trésors d’ingéniosité non plus pour déplacer des armées, mais pour manipuler les nobles et les généraux qui veulent sa peau. C’est brillant et terriblement prenant.
Un manga qui rend intelligent
La grande force de la série, c’est sa capacité à nous faire sentir intelligents. Le scénariste Ikka Matsuki ne nous prend jamais pour des idiots. Les plans d’Aoteru sont complexes, mais expliqués avec une clarté limpide.
On se délecte de chaque joute verbale, de chaque plan machiavélique. On est moins dans l’action pure que dans une partie d’échecs à l’échelle d’un pays, et chaque mouvement compte.
Un rythme cérébral, pour public averti
Attention, soyons clairs : ce n’est pas un manga qu’on lit en diagonale en attendant le prochain combat. Les Nations du Soleil Sanglant est un manga dense, très riche en dialogues et en informations. Chaque réunion, chaque conversation a son importance. C’est une lecture qui demande de la concentration, mais qui la récompense au centuple par sa profondeur et sa maturité
Quelques planches :
Les nations du soleil sanglant – Auteur : Ikka Matsuki – Editeur : Akata
Chaque tome est disponible au prix de 8.05€ frais de port inclus. Ma note pour ce tome : 17/ 20