J’adore découvrir des one-shot, ça permet de s’évader rapidement et ça ne coûte pas cher à collectionner. C’est le cas ici avec Au début de la fin du monde chez Akata éditions, signé Kei Tanaka. J’étais assez emballé de découvrir cette nouvelle histoire, mais je dois avouer que j’ai rapidement été déçu. Pour quelles raisons ? C’est simple, pour moi Au début de la fin du monde ne propose rien de très innovant dans son scénario. J’ai clairement l’impression de lire un énième manga ou de regarder une énième série qui parle de zombies. Soit ça arrive avec 10 ans de retard, soit la version française a mis beaucoup trop de temps à débarquer.
Au début de la fin du monde : un one shot décevant ?
L’histoire est simple. Nous sommes à Hokkaido, une île du Japon. L’apparition d’un singe infecté par un étrange virus vient bouleverser le quotidien des habitants de l’île. Après avoir été mordues par le primate, plusieurs personnes se transforment en zombies et s’en prennent à leurs semblables. Nous allons principalement suivre Maiko et son petit ami Mimi qui vont devoir survivre à cette infection zombie. Comme toujours, ce sont les mêmes symptômes et les mêmes conséquences : il faut éviter de se faire attaquer ou mordre, sinon vous allez aussi finir comme un zombie. Évidemment, ce jeune couple cherche à survivre et dans un premier temps, c’est assez facile : il suffit de rester enfermé dans la maison de l’un ou de l’autre. Mais arrive un moment où un choix s’impose : il faut sortir pour se nourrir. Mais sortir, c’est aussi affronter les zombies, c’est devoir survivre.
Une histoire un peu trop classique
Je ne vais pas trop vous spoiler, mais vraiment, nous sommes dans un scénario très (trop ?) classique : l’un va empêcher l’autre de se faire mordre, il va être touché, mourir… Et la fin ? Une fois de plus, là aussi, c’est hyper basique, presque gnangnan… C’est le fruit de leur amour qui va sauver l’humanité. On souffle. Bon, visuellement, le dessin n’est pas désagréable, c’est doux (malgré l’ambiance) et j’ai beaucoup aimé parfois l’ambiance (dans la seconde partie du manga). L’histoire, à mon sens, se termine (trop) vite et aurait mérité un chapitre de plus pour avoir une bonne transition entre le avant et le après. Vous l’aurez compris, je suis déçu, c’est rare, mais je m’attendais au moins à quelque chose d’original, ce n’est pas le cas. Dommage !
Au début de la fin du monde – Auteur : Kei Tanaka – Éditeur : Akata Editions
Chaque tome est disponible au prix de 7.10€ frais de port inclus. Ma note pour ce tome : 10/ 20