Quand Glénat m’a proposé de lire le comics Sweet Paprika, je n’avais pas fait attention aux nombres de pages. Quand j’ai reçu le pavé de plus de 300 pages j’ai eu un peu peur. En effet il est rare que les one-shot de ce volume aient une histoire haletante tout du long. Comics accès girly je me demandais encore dans quoi je m’étais engagé. Toutefois, quand on sait qu’il est écrit par Mirka Andolfo, je me voyais mal être déçu je dois bien l’avouer. Alors go voir ce qu’il donne.
Synopsis
Paprika, jeune diablesse énergique et déterminée vivant à New York est une accro du boulot rêvant de faire carrière. Et l’avenir lui sourit ! Sauf que derrière ce redoutable bourreau de travail se cache une âme fragile au bord du gouffre dont la vie sociale et amoureuse est un désert. Jusqu’à ce que Dill, un beau garçon exubérant et un peu naïf, ne vienne pas tout chambouler avec son apparence « angélique » et bientôt pousser Paprika à se confronter à ses désirs. Cette rencontre piquante va surtout permettre à notre héroïne de prendre conscience du masque social qu’elle porte depuis trop longtemps. Mais ce long chemin d’introspection infernale s’annonce surtout pavé d’épisodes aussi sexy que cocasses.
C’est comment ?
Sweet Paprika joue sur les métaphores en mettant en scène des personnages en version anges ou diable. Il ne faudra pas y voir de la méchanceté ou même de la gentillesse. Toutefois, le trait de caractère s’en ressort bien et surtout niveau relation sexuelle ou amoureuse. C’est l’axe de Sweet Paprika qu’a voulu raconter Mirka Andolfo. Elle met en avant Paprika bourru de travail, une diablesse même. Cependant, elle est surtout une jeune femme au coeur tendre qui dirige d’une main de fer la direction d’une maison d’édition. Manquant cruellement d’amour et de sexe, elle va se confier et écouter les conseils d’un simple coursier pour conquérir le coeur d’un homme qui la comblera.
Alors comme souvent dans ce genre d’histoire tout ne va pas se passer comme prévu. Entre méli-mélo et triangle amoureux-sexe Sweet Paprika va nous entraîner dans une histoire érotique intéressante et prenante je dois l’avouer. L’histoire nous est racontée en noir et blanc avec des teintes de rose qu donne un véritable éclat au comics. Sans être trop girly, on prend plaisir à lire page après page. L’auteur arrive à nous captiver et à nous plonger totalement dans les frasques de son héroïne. Les 300 pages ne sont pas de trop et vous fera garder un bon souvenir de Paprika la diablesse en recherche de luxure et d’amour.
Conclusion
Sweet Paprika n’est pas un comics à mettre entre les mains de nos jeunes enfants. Cependant les adolescents pourraient y trouver largement leur compte. Ce qui reste fort c’est que nous adulte on a de quoi réfléchir aussi sur nous. Ma note : 15/20