Avis Bande -dessinée : Frankenstein – Au nom du père.

Frankenstein – Au nom du père est une oeuvre adapté de celle originelle. Il est pas courant chez les éditions Glénat de nous offrir des bande-dessinées bien sombres et flippantes. Beaucoup pensent que ce nom bien connu est en fait le monstre représentait avec les deux vis dans le cou. Toutefois c’est en vérité le nom du docteur qui a créé ce « monstre ». Lo Scarabeo nous propose un scénario sur une relation « père-fils » entre le créateur et la créature.

C’est comment ?

Cette adaptation de Frankenstein par Glénat est une œuvre d’une puissance visuelle et narrative remarquable. En effet, Marco Cannavò et Corrado Roi revisitent le mythe avec une audace qui force l’admiration, tout en respectant l’essence de l’œuvre de Mary Shelley. Par ailleurs, le scénario, dense et complexe, explore les thèmes de la création, de la responsabilité et de la solitude avec une profondeur saisissante. En outre, le dessin de Corrado Roi, en noir et blanc, est d’une beauté sombre et envoûtante, créant une atmosphère gothique et oppressante. De surcroît, les jeux d’ombres et de lumières sont magistraux, sculptant les visages et les corps avec une expressivité intense. Cependant, certains lecteurs pourraient être déroutés par la complexité de l’intrigue et la noirceur du récit. Néanmoins, l’ensemble constitue une œuvre majeure, qui ravira les amateurs de romans graphiques sombres et intelligents.

Ambiance

L’univers de Frankenstein – Au nom du père est un monde ténébreux et désespéré, où la science et la folie se côtoient dangereusement. De plus, l’ambiance est lourde et oppressante, imprégnée d’une mélancolie profonde et d’une violence sourde. En outre, les décors, souvent sombres et labyrinthiques, renforcent cette sensation de claustrophobie et de malaise. Par ailleurs, les personnages, torturés et ambigus, évoluent dans un monde où les frontières entre le bien et le mal sont floues. De surcroît, le thème de la solitude et de l’exclusion est omniprésent, donnant une dimension universelle à ce récit sombre et puissant. Cependant, certains lecteurs pourraient trouver l’atmosphère trop pesante et le rythme trop lent. Néanmoins, l’intensité émotionnelle de l’œuvre et sa beauté graphique en font une expérience de lecture inoubliable.

Conclusion

En définitive, Frankenstein – Au nom du père se révèle être une adaptation puissante et sombre du mythe de Mary Shelley. La qualité des dessins de Corrado Roi, avec son noir et blanc magistral et ses jeux d’ombres et de lumières saisissants, confère à l’œuvre une atmosphère gothique et oppressante. Que vous soyez amateur de romans graphiques sombres et intelligents, ou simplement curieux de découvrir une relecture audacieuse d’un classique de la littérature, cette bande dessinée mérite votre attention.

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